Dans le cadre des "rendez-vous de la danse, programmation de la saison 2008/2009"
Curieuse sensation que cette pièce aurait dû être la première…Une sorte de mouvement qui va de l'intime
jusqu'à la surface, jusqu'à la disparition. Un chemin qu'emprunte inlassablement chacune de mes pièces, mais peut-être que celle-ci n'ira pas plus loin, elle se tient à cet endroit, elle contient le cri et prend fin avec lui… A travers cette pièce, mon propos artistique ne se développe pas, ne s'élargit pas, il se concentre sur son point d'origine. Moins je m'autorise de mouvement,
plus mon espace intérieur se "densifie". Une des plus grandes libertés n'est-elle pas de refuser le mouvement pour créer l'instant ? Au départ, un profond soupir, comme pour relâcher l'élan qui nous projette vers l'avant, le corps semble dire "ici et maintenant", pour commencer on s'arrête comme pour se souvenir à nouveau de la vie. Et si vivre n'était pas un verbe d'action ? Oui, cette pièce aurait dû être la première, car elle nous oblige à rester concentrés sur "l'état",
aucune diversion, dispersion. L'état c'est la reconstitution du vide intérieur, c'est-à-dire l'accord parfait entre le moi profond et tout ce qui vit autour. Le cri c'est lorsque l'ancrage ne cède pas.
C'est une idée simple, sans fin et vitale... Nacera Belaza.
Tarifs: de 16€ à 24€ selon la catégorie. Location dans les points de vente habituels et sur place