Moussa Héma et Jean-Philippe Rykiel, deux parcours artistiques différents réunis sur une même scène, pour un duo rare. L'occasion de découvrir le balafon, instrument originaire d'Afrique de l'Ouest et symbole musical de la culture mandingue, associé de manière originale à un instrument plus classique : le piano. Le résultat est un mélange de sonorités originales entre afro mandingue et jazz.
Moussa Héma : Né à Banfora, au Burkina Faso, d'une famille de musiciens, Moussa HEMA fait ses débuts de percussionniste-balafoniste dès l'âge de cinq ans auprès de son père Kaba HEMA. Il côtoie les grands musiciens traditionnels du Burkina puis créé son propre groupe Kabakô qui sera sollicité dans de nombreuses fêtes et animations au Burkina Faso. En 1990, il est lauréat du Grand Prix National de la Musique Traditionnelle, lors de la semaine Nationale de la Culture.
Après avoir consacré quelques années de sa vie à une recherche musicale auprès des plus vieux et des plus grands maîtres du pays, Moussa est sélectionné par la chorégraphe Irène Tassembedo à Paris pour devenir musicien attitré de La Compagnie Ebène. A partir de ce jour, Moussa sera très vite sollicité par des grandes productions du Ballet National (Prométhée enchaîné, mis en scène par Matthias Langloff) et la Compagnie Ebène (Kobendé, Mai de l'enfance,...) et par des grands festivals en France et à l'étranger.
En France, il reprend le groupe Kabako avec son partenaire Issa Dakuyo, djembéfola. Ensemble, ils ont pour projet de faire découvrir la culture mandingue à travers ses chants, danses et contes de différentes ethnies. Depuis, au fil de ses collaborations, il n'a cessé d'ouvrir de nombreuses portes vers des formes telles que le jazz, la musique baroque, la musique contemporaine.