Il y a des signes qui ne trompent guère. Un plongeon d’à peine quelques dizaines de secondes dans le répertoire de Patrick Ruffino suffit à deviner que cet homme-là possède déjà un solide bagage musical. S’il a voulu mettre l’accent sur le chant et éviter les solos démonstratifs qui l’auraient amené sur un territoire plus jazz rock, sa connaissance en profondeur de la musique transparaît nettement tout au long de son premier album. Avec ses textes en mina, yoruba, dendi, fon ou encore en pidgin, Ewa Ka Jo reflète la diversité des origines de l’artiste, ancrées dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest qui va du Ghana au Nigeria. (Bertrand Lavaine, RFI). Patrick Ruffino, homme-orchestre venu du Bénin, au chant comme à la basse, représente un trait d'union entre l'ancienne et la nouvelle génération des musiciens africains. Ses textes, interprétés en différentes langues, abordent avec poésie les problématiques actuelles de son continent. Son dernier opus "E wa ka jo" qui signifie littéralement "Allons danser", est un cocktail de rythmes et de mélopées africaines qui séduit un public de plus en plus large.
18€, 13€ prévente
22h00