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Moz'Art

Virgílio Ananias Sitole

Virgílio Ananias Sitole
Chorégraphe, Danseur/se, Journaliste
Pays principal concerné : Rubrique : Danse

Virgílio Sitole est un danseur, chorégraphe et journaliste mozambicain, né le 19 novembre 1974 à Matalana - 40km de la capitale Maputo.

Il arrive en 1986 à Maputo, durant la guerre civile. A l'école, il intègre un groupe de danse, qui joue une pièce sur Samora Machel, président de l'époque et héros national. La pièce est primée durant un concours inter-écoles.

Il intègre quelques temps après la Casa da Cultura d'Alto Mae (quartier de Maputo) et entre dans une période d'alternance entre danse professionnelle et école/étude, qui durera jusqu'à 2009!

Il se forme auprès du couple de danseurs mozambicains Maria Helena Pinto et Augusto Cuvilas. Il découvre une danse inventive et novatrice, où le processus créateur est mis en avant. Cette influence le marque durablement.

En 2002 il présente sa première chorégraphie, "Whanchavi?" ("Pourquoi?"), après une vague de décès de journalistes et activistes, tués par le régime.

En 2004 il décide de se former en journalisme et suit des cours à l'Université Eduardo Mondlane de Maputo.

Mais il n'abandonne pas la danse et présente en 2008 sa chorégraphie "Por ti Mestre" ("Pour toi mon Maître") en hommage à Augusto Cuvilas, décédé brutalement fin 2007. Cette création est une consécration, unanimement applaudie, et lui vaut de remporter le prix FUNDAC.

En avril 2009 sort sa création "Mulher a nossa Heroina" ("Femme notre héroine"), en hommage aux femmes mozambicaines et particulièrement aux combattantes de la guerre civile (parmi lesquelles la célèbre Josina Machel, première femme du président Samora Machel et morte très jeune). Il y dirige pas moins de 180 personnes, dont de nombreuses anciennes combattantes n'ayant jamais dansé professionnellement! Il en garde un souvenir ému mais épuisant.

En septembre 2009 il part en Chine pour y étudier durant deux ans la gestion commerciale (qu'il veut appliquer à la culture). Avant de partir il présente "Salami" ("Au revoir")

Depuis son retour au Mozambique en juillet 2011, il fait la production et la communication de la CNCD (Companhia nacional de Canto e Dança).

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