Bonga débarque de Lisbonne, la capitale portugaise berceau de la lusophonie. L'Angolais nomade porte un pardessus cintré à motifs gris et noir, des lunettes de soleil. Il trimbale une petite valise rouge et un long tube contenant son instrument fétiche, la dikanza, une longue tige de bambou que l'on frotte d'une baguette en bois. Bonga Kuenda - c'est son nom de guerre -, 68 ans, vit près de Lisbonne, à Queluz, où les touristes visitent le château royal, ses azulejos et ses jardins. "C'est calme. Je dois être l'habitant qui fait le plus de bruit, tout le monde le sait car ma table est ouverte", dit l'homme énergique et carré, sportif discipliné.
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