Le festival international du film africain débute dimanche au Nigeria. C'est seulement sa troisième édition mais déjà de grandes ambitions.
Soixante-dix films provenant de l'ensemble du continent doivent être projetés durant une semaine, à Calabar, dans le sud du pays, une ville dont le Nigeria aimerait faire un carrefour touristique et culturel.
Le porte-parole du festival, Julian Nwagboniwe estime qu'avec cette plateforme, des artistes qui ont du mal à percer en Europe et en Amérique du Nord auront plus de visibilité.
"Notre modèle c'est le festival de Cannes et nous pensons que l'AFRIFF peut devenir le Cannes de l'Afrique", affirme M. Nwagboniwe.
Le Nigeria est sans doute l'hôte africain le plus évident pour un tel rendez-vous annuel: son industrie du cinéma, connue sous le nom de Nollywood, produit chaque année à peu près 1.000 films qui génèrent environ 500 millions de dollars de revenus (370 millions d'euros).
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