Il y eut la pension, le saut en hauteur, le mannequinat. A 32 ans, cette fille de militaire impose sa voix d'or noir.
Il n'y a rien là que de très naturel. Mais cela déstabilise quand on découvre qu'il n'y a strictement aucune tromperie sur la marchandise. A la ville comme à la scène, Imany parle et chante, chante et parle, de cette même voix de basse, masculine et ravinée, cuir gaufré et rhum-tabac. Une voix huileuse comme le cache-poussière d'un rôdeur du crépuscule et assombrie comme l'enrobé de cette Highway 66 que dévaleraient des Easy Rider noctambules.
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