Vendredi et samedi [ndlr : 1er et 2 juin 2012], la chanteuse sénégalaise, ambassadrice de bonne volonté du Pnud, a joint l'utile à l'agréable à Nouakchott, où elle a distillé son bon mbalax et plaidé en faveur de la scolarisation des filles, l'atteinte des huit Objectifs du millénaire pour le développement, la lutte contre le sida, entre autres causes.

Dans la capitale mauritanienne, première étape de sa tournée africaine 2012, la chanteuse sénégalaise a mené son programme au pas de charge. Vendredi déjà, à la salle Case de Nouakchott, après une première partie assurée par les artistes mauritaniens, Coumba Gawlo et son orchestre ont revisité leur répertoire pour le grand plaisir des spectateurs mauritaniens, invités et partenaires sponsors.
Après une journée chargée, c'est à 23h 20 que la chanteuse Tahra Mint Hembara, munie de sa ardine (instrument traditionnel), fera l'entrée en matière. La soirée de gala s'animait alors avec, tour à tour, les prestations de Thiedel Mbaye et son orchestre, le groupe Walfadjri de Rosso Mauritanie et la diva Noura Mint Seymaly.

Les musiciens sont montés sur scène à 01h. Les titres "Mbeuguel", "Nieuweul niou fecc", "Femme-objet", "Mon étoile", l'inusable reprise de "Pata pata", "Dieuredieuf", "Ma djinn", "Topeuma", sont servis dans une ambiance identique aux soirées dakaroises. La piste de danse de la Case est devenue trop petite pour les dames décidées à ne rater pour aucun prétexte le mbalax de Coumba Gawlo et son orchestre. Sous la baguette des percussionnistes Magueye Seck et Moussa Diouf, les nouvelles danses sénégalaises, actuellement en vogue à Dakar, sont alors revisitées par le public de Nouakchott.
C'était devant des personnalités comme le président de la Communauté urbaine de Nouakchott, les représentants des agences onusiennes, des partenaires et sponsors locaux, etc.

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D'après un article de Omar Diouf publié dans le quotidien Le Soleil (en lien).