Entre film de famille et reportage non professionnel, les ci-
néastes amateurs français présents en Afrique entre 1955 et
1965 ont enregistré avec leurs petites caméras le tournant histo-
rique des indépendances africaines.
Avec un regard issu d’un quotidien qui ne sera plus le même,
ils ont filmé les visites du général De Gaulle à Brazzaville ou Ta-
nanarive en 1958 et 1959, les célébrations des indépendances
en 1960, où de nouvelles sociétés en liesse se donnent à voir à
elles-mêmes comme au monde ; ils ont filmé de nouveaux états
en construction.
Aujourd’hui, que nous disent ces images devenues archives?
Documents, ces films ne témoigneront qu’à la mesure des ques-
tions que leur poseront les spectateurs.