L'aventure commence en 1998 avec trois musiciens, dont Oumarou Bambara, balafoniste récemment arrivé du Burkina Faso. C'est au cours de leurs répétitions à Belleville qu'ils rencontrent Cédric Yenk, percussionniste justement passionné de balafon et comme le dit ce proverbe très apprécié en Afrique de l'Ouest : petit à petit, l'oiseau [a] fait son nid autour de ces deux musiciens devenus amis, pour constituer un groupe de sept artistes dont le nom est à lui seul un engagement.
"Une seule parole", telle est la traduction de kankélé (langue dioula).
Parler, jouer vrai ou jouer franc-jeu, comme on dit ; donner sa musique comme on donne sa parole, et on sait que les deux se confondent en Afrique.

La musique de Kankélé est le fruit d'un travail de recherche, d'exploration des différentes identités musicales de chacun des membres du groupe pour en faire jaillir un langage nouveau, parfois inattendu et qui leur est propre.

Les musiciens sont issus de différents styles, funk-rock, afro-jazz, fusion, reggae, et surtout musiques d'Afrique de l'Ouest dont Oumarou Bambara est détenteur de cette grande richesse musicale et culturelle.

Le métissage, la rencontre, le mélange au sens du rassemblement, sont au cœur de la démarche artistique de Kankélé ; confronter des esthétiques, des cultures pour mieux les comprendre et pour ouvrir, développer, partager leurs singularités dans ce qu'elles peuvent avoir de commun, jouer à l'endroit de leur "point de confluence".

Depuis leurs premiers concerts à Paris en 2002 au Studio de l'Ermitage, à la Flèche d'Or ou au Babalù Café, le groupe se produit régulièrement en concert jusque dans l'Océan Indien, à l'occasion du festival de percussions à St Denis de la Réunion.

Il sorte en 2008 un album Togona Yaala, en licence chez Mosaic Music Distribution. Kankélé, aventure humaine et musicale en évolution permanente, est une invitation à la découverte, à la fête, au partage, à la discussion !